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Établissement membre de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), il n'a pas d'équivalent dans d'autres pays. En 2017, le Conservatoire assure la protection de plus de 220000 hectares sur plus de 750 sites, représentant environ 1600 km de rivages maritimes, soit 15 % du linéaire côtier. Il ambitionne pour 2050 de contribuer à la préservation du "tiers naturel" littoral avec la protection de 320 000 hectares et de constituer un réseau de 1000 sites.

Son histoire

Ce Conservatoire a pour origine le survol du littoral en hélicoptère en 1965 par deux membres de la DATAR (Délégation interministérielle à l'Aménagement du Territoire et à l'Attractivité Régionale), Serge Antoine et Jérôme Monod, qui mettent en évidence le bétonnage des côtes françaises.

L’État missionne alors un groupe de fonctionnaires dirigé par Michel Piquard pour faire un état des lieux de la situation du littoral français, qui se matérialise par un rapport publié le 5 novembre 1973 (« Rapport Piquard »), qui recommande la création d'un établissement public foncier chargé de la gestion du littoral.

Inspiré du « National Trust » anglais, le Conservatoire du littoral et des rivages lacustres est créé par une loi adoptée par le Parlement le 10 juillet 1975, et défini comme un « établissement public national chargé de conduire, sur les différents rivages français, une politique foncière de protection définitive d’un « Tiers naturel » sur le littoral ».

 

Le Conservatoire du Littoral

Accès au site national du Conservatoire du Littoral

 

Réservation visites

Accés à la billetterie de l'Usine

 

Des racines et des ailes

Vidéo de l'émission de TV5 monde sur la Maison Foncin

Son action, ses ressources

Il acquiert des terrains fragiles ou menacés, à l'amiable, par préemption, exceptionnellement par expropriation ou encore via la procédure de dation en paiement des droits de succession ou par donation ou legs.

Le Conservatoire du littoral français acquiert ainsi chaque année 20 à 30 km2 .

Après avoir fait réaliser des travaux de remise en état nécessaires, terrassements, chemins d'accès, poses de barrières et signalisation, il confie la gestion des terrains aux communes, à d'autres collectivités locales ou bien à des associations pour qu'elles en assurent la gestion dans le respect des orientations arrêtées. Avec l'aide de spécialistes, il détermine la manière dont doivent être aménagés et gérés les sites acquis, pour que la nature y soit aussi belle et riche que possible et définit les utilisations (notamment agricoles et de loisirs) compatibles avec ses objectifs.

Le budget annuel est de l'ordre de 55 millions d'euros, dont 25 millions sont consacrés à l'acquisition et 14 millions à l'aménagement des sites. L'essentiel de ces moyens vient de l'État.

Depuis 2015, il bénéficie du droit de francisation des navires (DAFN), soit 38,5 millions d’euros en 2016. Diverses collectivités locales (communes, régions) et l'Union européenne apportent aussi leur concours comme parfois les Agences de l'eau ou l’État via des possibilités rénovées d'affectation du domaine public. Le mécénat d'entreprise et de particuliers apportent également des contributions volontaires.

Quelques chiffres

  • 180 personnes travaillent au Conservatoire du littoral
  • 1 000 agents du littoral (gardes, animateurs, agents d'entretien) œuvrent sur les terrains, ayant tous des employeurs différents
  • les sites sont fréquentés par environ 40 millions de visiteurs
  • le budget consacré au Conservatoire est de 55 millions d'euros en 2017
  • le domaine géré par le Conservatoire est passé de 88 000 ha en 2006 à 194 000 ha en 2017
  • 1 600 km de rivages protégés
  • 223 000 ha d'espace littoral protégé
  • 750 sites naturels protégés
  • (Informations issues de Wikipedia et du site du Conservatoire du Littoral)